LES SAINTES ECRITURES

LES SAINTES ECRITURES

Fausses accusations

Source de l'article : 2006-2009 un dossier de suzie.fr - contact

De tous temps de fausses accusations

A propos du christianisme originel:

On accusait Jésus

Jésus est sans conteste le plus grand des hommes que la terre ait connue. Fondateur d'un courant d'idées nouvelles (et "révolutionnaires" pour son époque) il prôna le monothéisme. Jésus posa les principes (bien supérieurs aux lois et préceptes du judaisme) du grand courant et bouleversement que fût pour notre socièté le christianisme. Il réalisa des miracles ! Et pourtant, on l'accusa de tous les maux...

On l'a fait passer pour un pécheur :

Les pharisiens appelèrent une seconde fois l'homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent: Donne gloire à Dieu; nous savons que cet homme est un pécheur. (Jean 9:24) Louis Segond (1910)

On l'a traité d'ivrogne et de glouton :

Jean vient en effet, ne mangeant ni ne buvant, et l'on dit : «Il est possédé ! » Vient le Fils de l'homme, mangeant et buvant, et l'on dit : «Voilà un glouton et un ivrogne, un ami des publicains et des pécheurs ! » Et justice a été rendue à la Sagesse par ses œuvres. » (Matthieu 11:18-19) Bible de Jerusalem

On a dit qu'il ' avait un démon ' :

Les Juifs lui répondirent: N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain, et que tu as un démon ? (Jean 8:48) Louis Segond (1910)

Beaucoup d'entre eux disaient : « Il a un démon ; il délire. Pourquoi l'écoutez-vous . » (Jean 10:20) Bible de Jerusalem

On l'a accusé faussement de blasphémer :

Et voici, on lui apporta un paralytique couché sur un lit. Et Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Aie bon courage, mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Et voici, quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes: Cet homme blasphème. (Matthieu 9:2-3) Darby

Les Juifs lui répondirent : " Nous te lapidons, non pas pour une belle œuvre, mais pour blasphème, oui parce que toi, bien qu'étant un homme, tu te fais dieu. " Jésus leur répondit : " N'est-il pas écrit dans votre Loi : ' J'ai dit : " Vous êtes des dieux " ' ? S'il a appelé ' dieux ' ceux contre qui la parole de Dieu est venue, et pourtant l'Écriture ne peut être annulée, me dites-vous, à moi que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : ' Tu blasphèmes ', parce que j'ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? (Jean 10:33-36) TMN

Jésus a été attaché sur un poteau comme un criminel maudit :

Alors deux bandits furent attachés sur des poteaux avec lui, l'un à sa droite et l'autre à sa gauche.

Et les passants se mirent à parler en mal de lui, hochant la tête et disant : " Ô toi qui voulais démolir le temple et le bâtir en trois jours, sauve-toi toi-même ! Si tu es un fils de Dieu, descends du poteau de supplice ! "

Pareillement aussi les prêtres en chef avec les scribes et les anciens se moquaient de lui et disaient : " Il en a sauvé d'autres ; il ne peut pas se sauver lui-même ! Il est Roi d'Israël ; qu'il descende maintenant du poteau de supplice et nous croirons en lui. Il a placé sa confiance en Dieu ; qu'Il le délivre maintenant, s'Il veut de lui, car il a dit : ' Je suis le Fils de Dieu. ' "

De même aussi les bandits qui avaient été attachés sur des poteaux avec lui se mirent à l'outrager. (Matthieu 27:38-44) TMN

On accusait les disciples de Jésus

On a calomnieusement taxés les disciples de Jésus de secte dangereuse :

car nous avons trouvé que cet homme est une peste, et qu'il excite des séditions parmi tous les Juifs dans toute la terre habitée, et qu'il est un meneur de la secte des Nazaréens; (Actes 24:5) Darby

On a dénigrés les disciples de Jésus au moyen d'une propagande mensongère :

Mais nous jugeons convenable d'entendre de toi quelles sont tes pensées, car, vraiment, pour ce qui est de cette secte, nous savons que partout on parle contre elle. " (Actes 28:22) TMN

Mais nous voudrions apprendre de toi ce que tu penses, car nous savons que cette secte rencontre partout de l'opposition. (Actes 28:22) Louis Segond (1910)

On accusait les chrétiens sous l'empire romain

Les romains détestent les chrétiens parce qu'ils ne vivent pas comme tout le monde.

Issus pour la plupart des communautés juives établies dans toutes les grandes villes de l'empire romain, les premiers chrétiens ne craignent pas de convertir les païens à leur foi.

Bien que très minoritaires dans la population de Rome, ils suscitent la méfiance par leur refus de vénérer l'empereur, leur foi étrange en un Dieu unique et leur habitude de se comporter entre eux comme frères et soeurs.

Ils sont victimes de nombreux préjugés de la part des populations.

Leur foi est mal comprise : certains croient qu'ils mangent le corps et le sang de leur dieu !

La rumeur prétend aussi qu'ils sacrifient des enfants ou adorent un âne (!).

Le pouvoir romain, de son côté, leur reproche de ne pas bien s'intégrer, voire de menacer la sécurité de l'Empire, par exemple en refusant de participer aux sacrifices officiels (les habitants de l'empire romain doivent offrir publiquement des sacrifices à l'empereur).

On rend les chrétiens responsables des malheurs de l'époque : défaites militaires, incendie de Rome, crue du Tibre.

 

Les chrétiens accusés de l'incendie de Rome :

Le 19 juillet de l'an 64 après Jésus-Christ, la Ville éternelle est ravagée par un incendie. Celui-ci va durer six jours et détruire la plus grande partie de la ville, faisant plusieurs milliers de victimes.

La rumeur publique suspecte Néron de l'avoir lui-même provoqué pour remodeler la ville à sa guise.

Pour couper court aux médisances et pour calmer la plèbe, l'empereur Néron laisse accuser les chrétiens d'être à l'origine du désastre.

Sur ordre de l'empereur Néron, plusieurs milliers de chrétiens sont livrés aux bêtes dans les arènes et mis à mort.

Certains sont transformés en torches vivantes ! Ni les moyens humains, ni les largesses du prince, ni les cérémonies religieuses expiatoires ne dissipaient la rumeur disant que l'incendie était d'origine criminelle.

Aussi pour dissiper ces bruits, Néron trouva des coupables tout indiqués qu'il soumit à des tortures exemplaires, car leurs crimes les rendaient odieux. Le peuple les appelait chrétiens.

Ce nom leur venait de Christ, supplicié sous l'empereur Tibère par le procurateur Ponce Pilate.

Leur funeste superstition avait été réprimée immédiatement mais elle refaisait surface, non seulement en Judée foyer de cette peste, mais à Rome où s'installent et se développent toutes les idées détestables et choquantes venues de partout.

Dans un premier temps, on arrêta ceux qui avouaient. Suite à leurs dénonciations, une foule innombrable fut accusée, pas tellement d'avoir allumé l'incendie, mais d'avoir de la haine pour l'humanité.

Leur mort était mise en scène : certains, recouverts de peaux de bêtes, étaient déchirés par les chiens; beaucoup étaient mis en croix ou brûlés; on en faisait brûler d'autres comme des torches pour éclairer le crépuscule.

Néron avait réservé ses jardins pour le spectacle et il y organisait des jeux du cirque. Vêtu en cocher, il se mêlait à la foule ou bien il montait sur un char.

Voyant cela, malgré leur culpabilité qui valait aux chrétiens des châtiments exemplaires, les gens éprouvaient de la compassion : ils pensaient que les chrétiens n'étaient pas exécutés dans l'intérêt public mais qu'ils assouvissaient la cruauté d'une seule personne.

TACITE, Annales, XV, 44, partim

 



01/12/2009
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